La Punta Bagna (2017)
Historique
Créée en 2009, la Punta Bagna est issue de la rencontre en Savoie du rédacteur en chef de Wild Motorcycles Magazine et de représentants de l'association ATM (Américan Trikes & Motorsports), qui sont alors confrontés à des difficultés pour organiser des évènements liés à la Kustom Kulture et à l'univers de la moto américaine.
Les deux premières éditions, à Valfréjus Modane, sont confidentielles et n’accueillent pas plus de 3500 visiteurs.
Suite à un différend avec la municipalité de Modane, la 3è concentration se déroule à Valloire.
En 2013 et 2014, la concentration s’internationalise et devient l’un des évènements majeurs de la scène française.
Aujourd’hui, La Punta accueille environ 15 000 visiteurs sur les 3 jours de son déroulement.
Les marques partenaires sont présentes sur site, notamment : W&W Cycles, Custom Chrome, Indian Motorcycles, Frisco Choppers, Kustom Workshop, etc.
Trajet depuis Paris
Pour tout dire, fatiguant et ch….. Mais, La Punta, ça se mérite et lorsque vous ne disposez que d’un weekend, même à rallonge, que vous avez environ 1500 km (aller et retour) à effectuer, l’autoroute est privilégiée. En revanche, ceux qui ne sont pas trop loin et qui peuvent emprunter le réseau national ou secondaire doivent profiter d’un autre paysage et jouir d’un autre plaisir.
Laissez vos vêtements de pluie à portée de main. En juin, la météo incertaine rythme les arrêts.
Vous connaissez le sketch ?
Il commence à pleuvoir, alors vous vous arrêtez pour mettre vos vêtements de pluie. Mais à peine reparti la pluie cesse et vous avez trop chaud.
Alors vous vous arrêtez pour les enlever et c’est peu de temps après qu’il recommence à pleuvoir des seaux d’eau.. alors que la prochaine aire autoroutière est à 30 bornes.
Heureusement, il y a les pauses salvatrices pour déjeuner et requinquer le bonhomme. Nous avons programmé un arrêt à Pérouge, pas très loin de Lyon.
Dans cette petite citée médiévale, nous déjeunons à l’Auberge du Coq. C’est notre point de ralliement avec des amis qui viennent d’Alsace, nous ferons le reste de la route ensemble.
Le déjeuner englouti, nous arrivons par la vallée de la Maurienne et le col du Télégraphe. Attention ! La route est sinueuse, parfois mouillée et la fatigue se fait sentir. Les virages prononcés nécessitent de jouer du sélecteur. Une vitesse accroche, on se retrouve au point mort, sur l’angle, à faible vitesse et c’est la chute. Quelquefois on regrette le scooter !
Le site de la manifestation
Il est perché entre les cols du télégraphe et du Galibier, entre les parcs nationaux des Ecrins et de la Vanoise. Il est tout simplement magnifique.
L’hébergement du meilleur rapport qualité / prix se fait en chalet de montagne, si l’on est disposé à partager la facture et l'appartement avec des colocataires. Il est préférable d’anticiper pour avoir un hébergement en ville ou à proximité immédiate.
Pour manger
C’est un peu la galère car tous les restaurants sont pris d’assaut. Les spécialités locales ont la cote et il vaut mieux aimer le fromage sous toutes ses formes. Adeptes des repas diététiques, s’abstenir !
Bref, si vous n’êtes pas accueillis par une marque qui propose des repas, il faut anticiper car les restaurants font quasiment 3 services par repas.
Heureusement, dans la montée du Galibier, il y a un petit restaurant avec tables en plein air. Idéal lorsqu’il fait soleil, vous déjeuner en teeshirt, le regard et l’oreille attentifs autant au paysage qu’aux brèles qui font l’ascension.
La manifestation
Elle a lieu en coeur de village où les exposants proposent leurs produits plus ou moins en rapport avec la moto (vêtements, pièces mécaniques, customisation, etc.). Certaines marques organisent même de petites balades pour leurs clients, l’occasion pour eux d’essayer leurs futures bécanes.
Harley-Davidson est très bien représentée, mais Indian commence à poindre le bout de son nez car Polaris fait de gros efforts de promotion, après l’abandon de Victory.
Les animations
Elles varient entre concerts, "open bar", balades, concours de « burns » et dégustations locales. Bref ! On ne s’ennuie pas.
Le spectacle est aussi dans la rue, avec des préparations vraiment sympathiques ou des pilotes originaux.
La tournée des stands laisse le temps pour de petites escapades vers le Galibier. De longues files de motos, de cyclistes et de voitures y serpentent. Certains ont même fait le Galibier en slip sur leur bécane.
Sont-ils montés jusqu’au sommet ?
Au sommet du Galibier
Vous avez le choix entre les embouteillages, la neige, la pluie, parfois le soleil, toujours la bonne humeur. Il faut juste éviter les phénomènes de vasoconstriction.
L’intimité nécessaire à la vidange de votre vessie est aléatoire. Je sais bien que la taille ne veut rien dire, mais elle fait souvent jazzer !
En résumé
Anticipez la réservation de l’hébergement et des repas si vous voulez survivre. Le spectacle, les animations et le cadre sont vraiment sympa. La manifestation est bien fréquentée et à l’échelle humaine. Si vous avez la possibilité de vous échapper un moment, n’hésitez pas à faire le Galibier.
Si vous venez de loin, le budget est assez conséquent (autoroute, hébergement, nourriture, achats plaisirs sur place, etc.). Mais, d’autres solutions sont envisageables, plus économiques (colocation, déjeuners préparés, etc). La Punta est à faire au moins une fois, de préférence lorsqu’il fait beau !
Commentaire(s) du lecteur
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Mickey - 10/05/2018 : J'y étais avec ma cross road orange "polynésienne" et j'y ai fait de belles rencontres avec un groupe sympathique."
Réponse MAC : Un très bon souvenir Mickey !