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Salon du 2 Roues
Eurexpo - Lyon -2024
Le plus important de France..
Le parc EUREXPO à Chassieu, site habituel du salon, permet aux exposants de bénéficier d'environ 20 000 m2.
Comme chaque année, Honda dresse des murs de gabion comblés de Transalp ou d'Africa Twin afin de guider le public vers la place des Lumières, sur laquelle un avion de chasse et une formule 1 côtoient nos chers 2 Roues pour donner corps à une exposition tricolore. Un disciple de Christo a vraisemblablement contribué à la mise en place de quelques motos.
Bien sûr, comme MesAmisCustom n'a d'yeux que pour les customs et les modèles vintages, nous nous intéresserons principalement aux genres précités.
Tout s'annonce bien ! Les japonais, les européens, les indiens et les américains sont là.. tout comme les chinois.
Complètent cette liste de constructeurs, les accessoiristes, les voyagistes, les assureurs, les concepteurs, les préparateurs, les associations, les tatoueurs et artistes de tous genres, ainsi que les marchands du temple de la moto que Jésus, toujours sur sa croix, n'a pu chasser des lieux.
Des espaces sont aussi dédiés aux ventes aux enchères, aux attractions pour petits et grands et diverses expositions, telles que les 50 ans de la Yamaha YZ, MX vintage, Legendaires, etc.
Zone Américaine
Harley Davidson
Le leader du segment custom présente une gamme de modèles assez complète sur son stand, du 107 au 121 cubic inches (CI), soit un tout petit peu moins que 2000 cc pour le plus "ventru" de ses modèles.
Les prix sont également très "complets". Il faut compter environ 17 000 euros pour un Softail, 26 000 euros pour le Fat Boy (ci-dessous) et vendre sa maison pour le CVO Road Glide de 121 CI qui atteint 47 000 euros. Il s'agit, bien entendu, des prix des modèles de base.
Ceci dit, il faut avouer que ces bécanes font rêver, même si je trouve dommage que la modernité de leurs lignes ait relégué l'aspect "vintage" d'autrefois au rang des souvenirs. Tout comme le bruit originel issu de l'échappement qui est passé, depuis l'arrivée de l'euro 5, d'une tessiture de baryton à celle d'un chanteur de karaoké aphone.
Rêve qui pourrait devenir réalité pour chacun pourrait-on croire ! Afin d'attirer une nouvelle clientèle Harley Davidson s'était déjà lancée dans production du Pan América, trail de 28 000 euros environ, tout équipé, mais non accessible aux petites bourses.
Aujourd'hui, elle produit en collaboration avec le chinois Quianjiang Motor (QJ Motor) un roadster de 350 cc, le X350, à un prix très attractif. Mais, encore une fois, adieu le rêve américain, car ce modèle est uniquement destiné au marché asiatique.
Indian
Dans la maison d'en face, chez Indian, le concurrent historique de Harley Davidson, la gamme est aussi très complète et les prix tout aussi hallucinants pour des motos de séries. En 2011, Polaris a donc fait une bonne opération en rachetant Indian qui périclitait.
Entendons-nous bien, rien à redire quant à la qualité et l'esthétique des modèles qui ravissent leurs propriétaires. Néanmoins, une Poursuit basique, ou une Roadmaster, sont aux alentours de 35 000 euros. Et si par négligence vous cliquez sur la touche configuration pour ajouter des options, votre facture peut avoisiner sans trop forcer les 40 000 euros.
Heureusement, une Scout est plus accessible et il ne vous coûtera que 15 500 euros pour en devenir propriétaire.
Beaucoup de similitudes chez Indian et Harley Davidson, notamment une gamme étoffée et des prix élevés. Cependant, Harley semble avoir une longueur d'avance en termes de partenariat et d'acquisition de marché.
Parmi les modèles exposés, l'un d'entre eux a retenu mon attention.
Il s'agit du Challenger RR, avec un moteur optimisé en collaboration avec un préparateur renommé, S&S Cycle en l'occurence, qui habituellement améliore les modèles Harley Davidson.
Magnifique !
Attraction & Curiosité
Rodéo
Parmi les quelques attractions pour petits et grands, cette moto sur laquelle vous pouvez tester votre sens de l'équilibre, votre capacité de mise en échec des forces contraires aux lois de l'équilibre.
Spectateur de ce périlleux exercice dont mon grand âge me dispense, la décence m'interdit de vous dire comment se terminera la chevauchée de cette courageuse demoiselle.
Zone Océan Indien
Royal Enfield
La marque aux 47 chevaux (puissance de son plus gros modèle) de Madras continue de grandir. Elle était déjà grande me direz-vous ! Oui, mais uniquement sur le marché indien.
Elle est passée d'une production de monocylindres destinés au réseau routier indien d'une qualité aléatoire à des bicylindres de 650 cc, d'une puissance relative (47 chevaux), d'un poids conséquent, plus de 240 kg, mais d'une beauté envoûtante.
Les points forts de cette marque, qui commence à se densifier en Europe, sont la production de moteurs simples et robustes. Leur puissance contenue les rend accessibles aux titulaires du permis A2. La variété de la gamme qui intègre des trails, des customs assez typés et des bobbers, tous personnalisables dès la commande, toujours dans un style Old School très réussi. Mais surtout, les cordons de votre bourse ne seront pas distendus puisque les modèles de proue de la marque, le Shotgun et le Super Météor, ne dépassent pas 8000 euros.
BSA
A l'origine Birmingham Small Arms Company Ltd. est un fabriquant d'armes anglais qui diversifie ses activités en créant une branche motocyclettes. Le premier modèle sort en 1910, mais la production s'arrête en 1973, BSA étant en situation de faillite.
En 1976, c'est le groupe indien Mahindra qui rachète et relance la marque. Comme Royal Enfield, BSA est maintenant implantée côté océan Indien.
Ceci dit, ce monocylindre, de 650 cc, s'inscrit dans les standards de fabrication indienne. Ses 45 chevaux ne suffiront pas pour grimper aux arbres et justifient un freinage à simple disque, avant et arrière, pour arrêter les 213 kg en ordre de marche. La capacité du réservoir n'est pas énorme (12 litres), mais la consommation de 4 litres pour 100 km laisse entrevoir une autonomie tout à fait correcte.
Le petit plus, c'est le côté valorisant de ce mono à l'esthétique très réussie, mais avec quelques finitions améliorables.
TVS Motor Company
Le 3è fabricant Indien de deux roues possède des unités de production en Inde et en Indonésie.
La société spécialisée dans la mobilité urbaine, thermique mais aussi électrique, a racheté Norton en 2020.
Elle présente un joli petit roadster néo-rétro de 225 cc, le Ronin, décliné en trois versions. Ce monocylindre de 20 chevaux part à la conquête de l'Europe.
La montée en puissance est à prévoir.
Zone Asie
Honda
La marque de Soichiro Honda ne donne ni dans le vintage, ni dans le Old School. Seuls deux customs sont au catalogue, dans une livrée noire, peu avantageuse et malheureusement une transmission secondaire par chaîne.
D'ailleurs, sur le stand, le public ne se trompe pas et privilégie l'essai statique de la dernière nouveauté, ou plutôt, de la dernière réincarnation de la Transalp, en 750 cc svp, de sa grande soeur, l'Africa Twin, ou encore de la NT 11 pour ceux qui aiment rouler dans un fauteuil, sans oublier la mythique Gold Wing pour les fondus qui préfèrent un canapé.
Les deux customs de Honda, les CMX 500 et 1100, n'ont pas une personnalité fantasmagorique, c'est le moins que l'on puisse dire. De plus, les cale-pieds ne sont pas très avancés, ce qui engendre une position plutôt neutre et des jambes assez pliées pour un custom.
Ceci dit, Honda a pour elle une fiabilité que peu de marques peuvent se targuer de posséder.
Kawasaki
Tout neuf, presque tout beau, tout frais, le modèle Eliminator revient en cuvée 450 cc.
Gageons et espérons que cette modeste cylindrée ne soit qu'un début et qu'un modèle plus puissant sorte bientôt des ateliers du constructeur nippon pour remplacer son illustre ancêtre le ZL 1000 Eliminator.
La marque verte produit toujours son Vulcan 650 cc (environ 8500 euros), ou encore dans un style vintage les séries Z 900 et 650 cc RS (15 000 euros quand même pour la 900 RS SE) et W 800 (11 000 euros) qui commencent à dater et se maintiennent à grands coups de leefting.
Ces véhicules, de bonne facture, mais sans protection ni prétention, trouveront leur utilité dans la mobilité urbaine plus que dans le voyage au long cours.
Il est clair que sur ce stand, on vient principalement pour voir les sportives et les séries de Versys !
Suzuki et Yamaha
Les deux autres grands constructeurs japonais ne présentent pas dans leur gamme des motos de type custom ou vintage.
Benda
Parmi les constructeurs chinois présents au salon (QJ Motors, Loncin, Voge, etc.), Benda présente deux machines au look ravageur.
La première est un bobber de 47 chevaux, nommé Napoléon (et oui !), un bicylindre de 500 cc avec entrainement secondaire par courroie.
La seconde est un cruiser de 700 cc, mu par un 4 cylindres en ligne développant 79 chevaux, avec transmission secondaire par chaîne (12 000 euros). Pas de V2 donc des accélérations assez linéaires.
Particularités : ce dernier est chaussé avec un pneu arrière de 310 mm, l'un des plus larges de la production mondiale et son cadre est en aluminium, ce qui permet un poids relativement contenu (240 kg environ).
Attraction & Curiosité : Un salon de 7 à 77 ans
Les grands, dit-on, viennent choisir leur future monture ou simplement passer un bon moment entre amis. Quant aux enfants qui accompagnent leurs parents durant cette longue et fatiguante visite, on les occupe comme on peut !
Zone Européenne
Moto Guzzi
Les modèles de la marque sont produits en Europe, ce qui est assez rare aujourd'hui et depuis que le groupe Piaggio est propriétaire de Moto Guzzi, il semble que les reproches, au demeurant justifiés, que l'on faisait sur la fiabilité des modèles ne sont que de lointains souvenirs.
Avec l'arrivée des normes Euro 5, la gamme Guzzi a fait une cure d'amaigrissement. Adieu donc la California, l'un des rares customs encore au catalogue.
Au salon, tous les modèles Guzzi sont exposés, dans des livrées de type vintage. Le V7, le V9, même les trails VT 85 et le nouveau Stelvio ont des allures Old School du plus bel effet.
A quand le retour de la California ?
Moto Morini
La marque Italienne est en réalité chinoise, car depuis 2018, elle est passée sous le contrôle de Zhongneng Vehicle group.
On connaissait le trail X-Cape, le modèle phare. Cette année, Moto Morini vient avec un custom de 650 cc concurrencer le Vulcan de chez Kawa. et le rebel de Honda. La bête pèse 200 kg à sec pour une puissance de 60 chevaux environ. La transmission secondaire se fait par courroie.
Distribué par la SIMA, de feu Frédéric Fourgeaud, il devrait arriver en concession dans le courant de l'année pour un prix estimé à 7000 euros environ.
Ducati
Chez ce constructeur soutenu par Audi, la page custom du catalogue ne comporte qu'un modèle, le Diavel et ses 4 cylindres en V (depuis 2023) d'un prix relativement contenu (28 000 euros) pour une telle mécanique. Ce power cruiser et sa puissance démoniaque (168 chevaux pour 211 kg) ne sont plus à présenter et surtout à ne pas mettre entre des mains inexpérimentées.
Au salon, Ducati expose une série limitée à 500 unités, Diavel for Bentley, dont vous pouvez acquérir un exemplaire pour la modique somme de 60 000 euros. Et si vous possédez déjà une Bentley, vous pourrez alors devenir l'heureux propriétaire d'un exemplaire de la série limitée à 50 exemplaires, encore plus spéciale, Diavel for Bentley Mulliner, pour 75 000 euros.
Dommage, j'avais oublié mon carnet de chèques !
Moto Bologna Passione
MBP est une marque créée en 2022 qui appartient au groupe Keeway, appartenant lui-même à un autre groupe chinois, encore plus gros, qui s'appelle Qianjiang.
Elle est distribuée par la société marseillaise DIP qui est spécialisée dans l'importation des modèles asiatiques.
La marque présente un cruiser mu par un twin de 1000 cc, fabriqué en Chine, mais conçu en Italie.
Point de démesure (88 chevaux), mais un joli custom aux lignes taillées à la serpe, dans une livrée un peu tristounette, agréable à regarder malgré tout.
Triumph
Du côté de la perfide Albion, rien de nouveau chez la firme d'Hinckley. Sur son stand les trails Tiger sont très regardés, tout comme les roadsters.
Côté customs et machines vintages, on retrouve toujours les Bonneville, la Thruxton, la fameuse et bestiale Rocket 3 (25 000 euros de base), mais aussi un scrambler décliné en 400 et 900 cc de toute beauté.
Léonart
Cette marque espagnole créée en 2004 ne propose que des 125 cc motorisés avec un bicylindre, mais avec un gabarit digne d'une 650 cc.
D'abord totalement fabriquée en Chine, Léonart a repris la fabrication des éléments de sécurité ou des parties de haute technologie en Italie et en Espagne, notamment dans l’usine de Mataro, près de Barcelone.
Le Pilder a de faux airs des cruisers de Victory, le Daytona ressemble à s'y méprendre au 1300 Fury de Honda et le modèle électrique contribue à la mobilité urbaine.
A l'instar de Royal Enfield, Léonart permet la personnalisation de ses modèles grâce à des coloris de réservoir différents dès la commande.
En région lyonnaise, l'un des distributeurs de la marque est Over Eighteen Motors à St-Symphorien d'Ozon.
Bluroc motorcycle
Bluroc s'appelait, il y a peu, Bullit Motorcycle.
La marque Belge se positionne en concurrent direct de Léonart avec, à mon avis, plus d'atouts dans sa manche.
Les modèles de 50 à 250 cc sont des monocylindres ou bicylindres (en 250 cc) vintage très réussis.
le nom des modèles sont d'un autre temps : Bullit, Héro, Légend, etc. Mais la mécanique est tout à fait de notre ère. Injection électronique EFI, transmission secondaire des 250 cc par courroie, ce qui est assez rare dans cette cylindrée.
Assemblé en Chine, le Bullit V Bob vous coûtera environ 4500 euros.
BMW Motorrad
Changement de dimension, on ne présente plus la marque à l'hélice d'avion, tant elle est pérenne et ses modèles d'une qualité hors normes.
Commençons la revue des modèles rétro et customs par le R 1200 Nine T (109 chevaux pour 220 kg) qui est à plus de 18 000 euros.
Lorsqu'on s'arrête de tousser, on s'aperçoit qu'une 1200 R est plus abordable (moins de 15 000 euros). Mais à ce prix, vous ne bénéficiez que de 95 chevaux pour 227 kg.
Avec les motorisations de 1800 cc d'une Classic ou d'une Transcontinentale, vous signez pour 21 500 euros ou 30 200 euros à la commande, versions de base bien entendu. Vous roulez alors sur une bécane développant 158 newtons mètres de couple à 3000 tours par minute, de 91 chevaux, pour un poids variant en fonction du modèle de 347 à 427 kg.
J'ai toujours du mal avec les customs BMW et notamment les cylindres à plat qui limitent l'extension des jambes. Il faut reconnaître cependant que les 1200 sont très beaux et que les 1800 sont des modèles aussi scuplturaux qu'impressionnants.
Mash
Lorsque Frédéric Fourgeaud reprend la Société d'Importation de Motos et d'Accessoires (SIMA), succédant ainsi à Marcel et Jeanine Seurat, il est confronté à des problèmes d'approvisionnement susceptibles de mettre l'entreprise en difficulté. Afin de garantir une stabilité financière et de ne pas mettre tous ses oeufs dans un même panier, il crée la marque Mash en 2012.
La marque française conçoit ses motos et réalise les prototypes en Bourgogne avant de les faire fabriquer en Chine, à Chongqing. Elle nous a habitué à un style vintage, avec ses bons gros monocylindres d'origine Honda et Suzuki, modifiés afin de répondre aux exigences normatives. Mais en 2019, elle crée son propre moteur de 650 cc.
Cette année, surprise, Mash déroge au dress code et sort un roadster, le FR 750, dans une livrée tout à fait moderne à dominante rouge ou blanche.
Ce bicylindre (autre surprise) de 213 kg pour 75 chevaux et 750 cc et réalisé en partenariat avec le chinois Jedi Motor.
Mais surtout, il ne vous faudra débourser que 6999 euros pour acquérir cet engin garanti 3 ans.
Midual, acteur de la haute couture motocycliste française de Juigné-sur-Loire, près d’Angers, ne présente qu'un seul modèle. Le type 1, mu par un bicylindre boxer longitudinal de 1036 cc, incliné de 25°, est entièrement développé en interne.
Le tout est monté sur un ensemble monocoque en alliage d’aluminium, à double paroi, faisant office de réservoir et de carrosserie.
Pas de chaîne de montage pour le type 1, qui est décliné en différentes variations de couleurs et de cuirs, tout est fait à la main et 70 % des fournisseurs de l’entreprise sont français.
Pour environ 155 000 euros (prix 2022), vous serez l’heureux propriétaire d’une pièce d’orfèvrerie ciselée par les frères Midy et leur équipe.
Brough Superior
En 1919, la marque de George Brough est anglaise, installée à Nottingham.
Aujourd'hui, elle est devenue française, implantée rue Jean Monnet à Saint-Jean, près de Toulouse, sous la férule de Thierry Henriette.
La SS100 est construite à la main avec des matériaux (titane, alliages aéronautiques, etc.) de pointe et un moteur maison, un bicylindre en V de 997 cc et de 102 chevaux.
Elle est déclinée en plusieurs versions, dont une version Aston Martin. Les prix d'appel varient de 69 000 à 72 000 euros.
C'est quasiment deux fois moins cher que chez Midual, mais quand même !
Les artistes du salon
Des tatoueurs, des orfèvres, des peintres, des graphistes, des ciseleurs, etc.
Parmi tous ces talents, Didier Chamizo, un artiste cadurcien de renommée internationale, au passé tumultueux et carcéral en raison de ses convictions idéologiques et d'une passion exacerbée.
En février 2016, il peint une Harley Davidson pour la Fondation Womanity qui se bat pour l'émancipation des femmes et des filles défavorisées. La vente aux enchères de la moto à Genève rapporte 145 000 euros.
Au salon, il "relooke" une autre HD et surtout une Ferrari 400i sur le thème de la vie. L'ange sexué serait-il un début d'explication mettant à mal l'incohérence biologique relative à la vierge Marie et à Jésus ?
Expositions, préparations, vieilles bécanes, etc.
Honda NR 6 1998 - Kick Moto - 1047 cc - Base CBX 1000 et NR 750 - Jantes VFR - 6 carbu 28 mm - 105 ch / 5000 tr min
Yamaha V Max Préparée par MMS - Trop sucrée
En conclusion
Café Racer - Samuel Daon - Vintage Racer Services - Ussy 14420 Normandie
Indian Chef Jackpot - Prépa Indian Metz - Tête fourche FTR - 49 000 euros
LM 64 T de Ludovic Lazareth - 4700 cc - Moteur Maserati V6 - 470 Ch.
HD Dyna Bel Air par LUPO
Un beau salon, avec des motos de plus en plus bardées de technologie, notamment dans le domaine de la conduite assistée.
Concernant les modèles customs et vintages, les américains sont toujours en tête, mais à des prix exorbitants !
L'Inde est de plus en plus présente sur le marché car au fur et à mesure que son réseau routier s'améliore et que la population élève son niveau de vie, la cylindrée des motos s'accroît ce qui favorise leur introduction sur le marché européen.
Les européens, BMW, Triumph, Ducati et Moto guzzi surnagent, Mash se diversifie pour trouver un second souffle. Midual et Brought Superior sont des épiphénomènes confidentiels de luxe. Léonart et Bluroc ne sont pas assez grands au sens propre comme au sens figuré, mais laissons leur le temps !
Les asiatiques, plus particulièrement les japonais, sont toujours présents, mais ne renouvellent pas suffisamment leurs gammes custom et vintage pour l'instant.
Les chinois déjà présents sur ces segments, mais avec des marques rachetées (Benelli, Moto Morini, etc.), ne se cachent plus aujourd'hui. Ils se présentent au salon, en sérieux concurrents des marques établies, avec leurs propres marques (Benda, Loncin, QJ Motors, Voge, etc.). Ceci sans complexe, car il y a longtemps qu'ils possèdent des équipes d'ingénérie et de développement qui font un travail de qualité.
Les nouveaux customs pourraient bien venir de Chine et d'Inde, leurs prix réduits sont leur meilleur atout.
Yfor 2024-03